Je suis Julie Tronel.
  "Mineure Majeure" aussi.

  Ce pseudonyme qui interroge prend sa source dans une fiction que j’ai élaborée depuis mon enfance. Il s’agit d’un monde fictif que j’ai appelé «  Parallèles-Aux-Mondes ». Mineure Majeure en est le personnage principal qui l’arpente. Il me ressemble étrangement. Ce n’est ni plus ni moins que mon avatar. Il est reconnaissable à son casque de mineur qui lui permet d’ explorer un monde fait de cristaux . Ce n’est donc pas un hasard s‘il se nomme ainsi. Je me suis inspirée de cette principale caractéristique, de symboles, de la musique. J’ai regroupé tout cela en un oxymore qui m’amuse.

 PAM n’est pas une simple quête artistique visant à créer un monde fictif. C’est une réalité plus profonde. Il s’agit de mon monde intérieur dans lequel je m’évadais depuis l’enfance. Auparavant il se composait de cartes du monde et de personnages imaginaires. Les paysages étaient souvent inspirés de rêves endormis. Visuellement, les décors semblaient proches de quelques peintures du romantisme et diverses illustrations ou concept art de science-fiction, fantasy… etc. J’adorais placer des éléments faisant référence à la symbolique maçonnique et compagnonnique puis puiser dans mes connaissances en dessin technique et en géométrie acquises lorsque je suivais ma formation en taille de pierre. Pourquoi cet exutoire ? Je ne l’ai compris que plus tard.

 À mes trente ans, je reçus un diagnostic de TDAH et de TSA. Je compris mieux ce besoin de créer, de m’évader, et les périodes de doutes qui m’animaient. En somme, j’admettais que ce processus de création avait été une longue entreprise ponctuée de moments parfois difficiles car je n’arrivais pas toujours à m’exprimer, si ce n’est à travers la création. Comprenant mieux qui j’étais, je pus affiner mon style en puisant dans mes intérêts spécifiques. Après ce diagnostic, je tirais mieux profit de mes propres spécificités et connaissances pour étoffer PAM. Je m’intéressai tout particulièrement au fonctionnement cérébral. Je remarquai que Mappam en racontait davantage sur moi que je ne le pensais. En effet, les premiers personnages montraient des particularités propres à la neurodiversité, voire à la « neuro-atypie ». Par ailleurs, je refoulais aussi mon côté queer jusqu'à un certain temps. Il est visible dans la conception de mes personnages.
Finalement, je livrais une part de moi-même. Ma création était un autoportrait. Ainsi, comme moi, PAM ne peut pas rester figé et continuera d’évoluer.

C’est pour cela que je ne me mets aucune barrière.

 Je m’inspire de la musique, du quotidien, des archives, des revues scientifiques, de la neurodiversité, de la stéganographie, des dataleaks… etc. Je me rends dans les lieux ou l’ exploration et la créativité est mise en avant. Vous pouvez par exemple me retrouver à Hyperlien, un fablab de la ville de Nantes, situé dans un ancien site de construction navale relooké. J’ai également développé moi-même un site web regroupant mes travaux. Vous l’aurez compris, je vous invite à vous plonger dans mon univers, à devenir un de ces personnages peut-être. Qui sait ? Ne vous attendez pas à trouver de frontières. Il n’y en a pas. C’est un monde infini. Par où commencer ? Peut-être en embarquant avec MM dans son mode de transport favori : le sous-marin nommé « Fanthöm ».

Pour me contacter, vous pouvez m'envoyer un mail. Je ne réponds pas aux appels téléphoniques d'inconnu·e·s.