|
⨀ Parallèles-Aux-Mondes ⨀
Dans la fiction mappam *, différents mondes se rencontrent : Les plans .
Parmi eux, on y retrouve l’Espace de Synapses . Des neurones aussi imposants que des galaxies remplissent le vide. Des portails vers d’autres plans s’y activent : les Dedenka Stella . Ils ressemblent à des joyaux dont « l’éclat est un trou noir ».
La perfection d’erreurs « Dedën Tetenträn » est le plan de l’incertitude. Il ne comporte aucune vraie direction que l’on peut emprunter. Qui croit savoir ou aller peut s’y perdre autant que dans une figure de Penrose. Sur Celën Chaös , un autre plan, règnent les lois du cristal. Chaque individu qui s’y rend est dit maclé dans un réseau de macles. La macle est en cristallographie un édifice cristallin constitué par l’association de plusieurs cristaux d’une même espèce minérale orientés les uns par rapport aux autres et suivant une loi de symétrie déterminée.
Dans l’univers de PAM , la diversité s’exprime jusque dans la plus petite particule. Chez les bipèdes à allure humaine, le cerveau n’est donc pas identique. Une caractéristique nommée nierotisme est présente chez seulement un petit pourcentage de la population. C’est un cerveau mutant qui expérimente régulièrement deux états à la fois, l’« aberration parallèle ». Les nierotiques peuvent être nommés « Quasi-hommes » à Celën Chaös , en référence aux quasi-cristaux. Les quasi-cristaux sont des cristaux ayant une symétrie inhabituelle.
Il possèdent des attributs peu appréciés des individus se conformant à un certain « fonctionnement neurologique » dominant.
|
Un monde nommé « Insula », accessible par une distorsion de l’espace et influençant l’espace terrestre, concentre la majorité des nierotiques . Ils sont obligés de se regrouper et de s’isoler du reste de la population pour pouvoir se développer sereinement afin d’éviter les querelles, le harcèlement d’une société eugéniste.
Cet environnement vit au rythme des éléments.
Les falaises Tepuys sont quasi-inaccessibles, les nuages brouillent tout repère. La roche prend par endroits des formes surréalistes. Les lichens sont des arbustes où des filaments de bactéries sont piégés. Insula et son propre écosystème sont uniques. On dit même qu’une forêt dissimulerait une tourbière mythique. Elle posséderait l’une des plantes les plus rares et méconnue d’entre-tous, l’ Alimbis .
Celle-ci retiendrait un poison mortel dans le sol qui peut se libérer si elle est déterrée. Elle serait également capable de communiquer des pouvoirs à des entités nommées « Vëlds » chargées de les protéger.
Dans le ciel de ce plan, vous pourriez peut-être y voir un directeur ou une directrice des vents . Ce sont des sportifs de haut niveau, chassant les orages, les phénomènes lumineux transitoires ou cristallins. Ils adorent aussi épater tout le monde en réalisant quelques figures de danse sur un propulseur volant faisant office de balais de sorcière : la hampe de vent . Elle est directement inspirée de celles trouvées sur les cartes météorologiques, des symboles ressemblant à des runes…
Leur repère : Des bâtisses aux allures d’ancien temple perdu. S’y trouve des sculptures translucides, tels des vitraux, représentant des cristaux. Elles traversent parfois le sol et s’étendent jusqu’au au plafond. Elles diffusent des couleurs aux formes multiples sur toutes les surfaces environnantes, comme un kaléidoscope. On y rencontre aussi des piliers à la forme de sablier. Des cubes ou des cylindres y sont empilés les uns sur les autres sauf au centre où seule s’exerce une énergie très puissante qui permet à la structure de se stabiliser en modifiant son positionnement. Plus solide qu’une forteresse, et rien, même un séisme, ne peut les détruire.
|
*Fiction. Les travaux artistiques et écrits en lien sont visibles depuis 2008. La mise en œuvre se rapproche d'artistes de l'art Brut et/ou de l'art visionnaire. Certaines activités, une forme d'ascèse personnelle (pratique de la rêverie) et des références inspirent ce travail. Pour plus d'informations à ce sujet, il est possible de me contacter.
Texte : Julie Tronel
Relecture et correction : Amélie Razanakolona
|